Ah, le tourisme ! Véritable boule à facettes tant il en existe de formes, depuis son émergence jusqu’à nos jours. Il en existe tellement de types qu’il n’y a pas de classification gravée dans le marbre. Néanmoins, des tendances ressortent. Dans cet article, nous vous présentons les formes de tourisme les plus répandues et les plus reconnaissables. Attachez votre ceinture !
C’est le tourisme qui se définit par la détente, le repos et le divertissement. Bref, les vacances telles qu’on a tendance à se les imaginer ! On lui associe souvent la plage, la mer, des termes qui évoquent l’héliotourisme, le tourisme « du soleil », l’une des premières formes de tourisme en tant que tel.
Mais le tourisme de loisirs s’étend à bien plus que ça. Il inclut par exemple les parcs à thèmes (aquatique, western, etc) et les parcs de loisirs, qui ne se situent pas forcément dans des lieux les plus ensoleillés annuellement. Ces derniers incarnent parfaitement les activités pour enfants. Celles-ci représentent une part importante du tourisme de loisirs (certaines marques n’hésitent pas à créer de prestations qui leur sont dédiées).
Il est difficile d’établir exactement la naissance du concept du tourisme. Après tout, le voyage a construit notre société sur des millénaires. Cependant, on attribue souvent la naissance du tourisme de loisirs à nos voisins britanniques. À l’époque, la classe mondaine se rendait en villégiatures sur les littoraux, comme la ville de Brighton. Puis ils se rendirent au-delà de leurs frontières, comme dans le sud de la France, ce qui valut au front de mer niçois son surnom de « Promenade des anglais ».
Ces déplacements devenus réguliers justifièrent ainsi le développement d’infrastructures de transports. Il fallait qu’ils soient suffisamment adaptés à la fréquentation grandissante, à l’époque où seules les grandes capitales en étaient équipées. C’est le début des déplacements purement liés au loisirs.
Le musée du Louvre à Paris a accueilli 30 000 visiteurs par jour en 2024.
Le tourisme permet de s’amuser, mais également de s’instruire. Bien souvent, tourisme de loisir et tourisme culturel s’entremêlent, en fonction de la destination. Ainsi, les touristes venus profiter du soleil ou de la mer peuvent également s’émerveiller dans des musées, devant des monuments ou sur des sites historiques.
Le tourisme culturel n’est pas uniquement une histoire de vieilles pierres. Il se manifeste en présence de traditions et de leur expression, comme des festivals ou des activités typiques. Le tourisme culturel peut avoir une telle influence à l’échelle internationale qu’il en vient à définir la réputation et l’attractivité même d’un pays. Au XXème et jusqu’à aujourd’hui, les Etats-Unis ont ainsi fait de leur culture, qu’elle soit musicale, cinématographique ou gastronomique, leur soft power. Le Japon connait également un engouement culturel similaire à l’international, avec sa culture pop et manga qui lui est si unique.
Quand activités sportives et voyages se retrouvent, cela donne le tourisme sportif ou, pour les moins athlétiques, le tourisme d’aventure. On peut y classer les randonnées, les excursions en trekking et autres activités à sensations telles que le parapente, le ski ou bien le surf. Dans de nombreux cas, ces activités demandent aux vacanciers de se déplacer dans des lieux spécifiques plus ou moins loin selon leur lieu de résidence, justifiant ainsi la réservation de prestations touristiques tels que l’hébergement et participant au tourisme local.
Cependant, d’autres peuvent aller bien plus loin, en participant à des expéditions dans les montagnes, des explorations de plongée ou des courses de voitures dans le désert. Des activités qui justifient à elles-seules de voyager dans un autre pays ! L’attrait naturel joue un rôle important dans cette forme de tourisme (spots de plongée uniques au monde, hauts sommets montagneux, étendues désertiques, etc), des pratiques qui s’inscrivent dans le tourisme de nature, une autre forme sous-jacente du tourisme de loisirs ou d’aventure (mer et de montagne).
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L’intérieur de la Mosquée bleue à Istanbul.
Depuis des siècles, de grands déplacements de personnes ont lieu à travers le monde, pour des raisons religieuses. Les pèlerinages en sont le meilleur exemple. Les chemins sacrés sont toujours empruntés par des dizaines de milliers de fidèles chaque année. On peut citer Lourdes, Saint-Jacques de Compostelle ou bien la Mecque.
Même les touristes les moins pratiquants peuvent s’adonner à cette forme de tourisme. Elle s’assimile effectivement à du tourisme culturel à travers les monuments religieux remarquables, tels la Sagrada Familia de Barcelone ou bien la Mosquée bleue d’Istanbul.
Le quartier d’affaires de Canary Wharf, à Londres.
Certains voyagent pour le travail. Ah les veinards ! Néanmoins, c’est un tourisme qui se veut notamment urbain (à moins d’avoir la chance de travailler dans le tourisme comme le travel planner et de bénéficier de complimentary trips). Les centres d’affaires sont les pôles de cette forme de tourisme, à une échelle plus ou moins grande. Ainsi, un centre de congrès peut être source de tourisme d’affaires, à travers des événements tels que des salons ou des conventions professionnelles.
Les grandes capitales, qui disposent d’un large capital d’infrastructures d’affaires, sont bien souvent les destinations les plus désignées pour cette forme de tourisme, à l’image de Paris ou bien de Londres.
Faisons une parenthèse dans les formes du tourisme, pour s’attarder sur point à ne pas négliger.
Quand le tourisme de masse n’est que la conséquence directe de la démocratisation du voyage qui s’est opérée par le développement des transports tels que la voie ferrée au XIXème siècle et l’ouverture aux vols commerciaux plus tard, le « surtourisme » en est la conséquence négative. Toute bonne chose, amenée à l’excès, est condamnée à devenir néfaste. Et le tourisme n’y échappe malheureusement pas.
Bien qu’il ne s’agit pas d’une forme de tourisme telle qu’on l’entend, le surtourisme est une tendance qui ressort aujourd’hui, empirée par l’arrivée de plusieurs facteurs ces dernières années. On peut citer l’arrivée du low-cost dans les transports, au même titre que l’explosion des réseaux sociaux, qui ont valu à certains lieux l’adjectif d’« instagrammables ». Les voyageurs recherchent l’expérience unique, à juste titre, mais ils se retrouvent parfois à étouffer malgré eux certaines destinations. On peut penser à Venise ou Barcelone, destinations aujourd’hui devenues hostiles au tourisme. Heureusement, la prise de conscience collective est aujourd’hui enclenchée et des alternatives sont à présent envisagées.
De nouvelles formes de tourisme voient le jour pour tenter d’inverser la tendance et réduire les effets du surtourisme. Une volonté de s’éloigner d’un tourisme parfois vu comme « industriel » et « à la chaine ». L’attention se tourne sur des lieux et sujets jusqu’alors confidentiels, qui ont tout à gagner à s’ouvrir aux curieux.
Les territoires ruraux renferment bien plus que l’on puisse imaginer, et le domaine agroalimentaire est en un fier représentant. Ménagerie d’une ferme, château et de ses vignobles, marchés typiques de villages de campagnes, le tourisme rural séduit de plus en plus des personnes en quête de calme et de plein air, dans une vie parfois à 200 à l’heure. C’est une tendance qui s’est notamment observée à la suite de la Pandémie. Les lieux jusqu’alors isolés se sont vus mettre en avant, pour le plus grand bonheur des exploitants locaux. Un formidable moyen de se faire connaitre, avec ses traditions et sa gastronomie.
Car oui, les zones rurales sont des trésors de gastronomie. Bien que tourisme gastronomique soit également très présent en zone urbaine, sa forme rurale se trouve à la source de tous ces grands plats et vins qui font la réputation d’un territoire et alimentent nos restaurants. Des secrets de fabrication aujourd’hui présentés à travers des animations touristiques.
Le tourisme de masse met également en exergue le capital pollution du tourisme. Quand certaines émissions sont une nécessité, d’autres trouvent des alternatives. L’emploi des transports en commun (train, transports fluviaux) ou non polluants par exemple. Ce tourisme dit « doux » promeut ainsi le local. Il témoigne d’un rejet du tumulte et de l’agitation, à travers des activités tranquilles comme la marche, le voyage fluvial, le vélo.
Plus une ligne de conduite qu’une forme de tourisme à proprement parlé, le tourisme durable s’impose comme le schéma à suivre pour un tourisme bénéfique. Il définit trois fondamentaux pour une activité touristique durable :
Source : Atout-France
Le social et l’éthique : l’activité touristique doit bénéficier aux communautés locales, et non pas leur nuire comme cela peut s’observer par la surfréquentation ou le remplacement des logements au profit de locations saisonnières.
L’économie : les retombées générées par le tourisme doivent suffisamment profiter à l’économie de la destination concernée.
Le respect de l’environnement : le tourisme doit prendre en considération les enjeux environnementaux et témoigner de mesures pour réduire son impact carbone.
Cette forme de tourisme regroupe les déplacements induits par un besoin médical. Objectif : bénéficier de soins plus abordables que dans le pays d’origine. Il peut s’agir de soins vitaux ou de soins « de confort » comme la chirurgie esthétique. La Corée en est l’exemple tout désigné, le pays ayant accueilli plus de 200 000 touristes en 2019 venu y faire de la chirurgie plastique. Attention aux arnaques cependant ! Certains pratiquants surfent sur la vague et ne sont pas plus médecins que les touristes qui les consultent.
Le dark tourism consiste à se rendre sur des lieux à l’histoire lourde, souvent liée à des drames et événements tragiques. Cela peut être par pur hommage ou simple curiosité historique, voire parfois virer au morbide. De tels lieux sont par exemple Tchernobyl, Auschwitz ou bien le Ground Zero à New York.
Quand l’envie d’aider son prochain s’associe au voyage, cela donne le tourisme solidaire. Partir pour plusieurs mois à l’étranger dans l’optique d’aider une communauté ou une cause est le propre de cette forme de tourisme. Ce peut être dans un contexte scientifique, humanitaire ou éducatif. Des nombreuses associations (ONG) permettent à leurs bénévoles d’entreprendre ce type de voyage formateur dans des régions du monde en nécessité. Une façon de découvrir une culture ou une population en agissant pour le bien local.
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Le tourisme n’en finit pas d’évoluer, comme le témoigne ses innombrables variations, que nous avons abordé de façon non exhaustive. Chaque forme de tourisme mériterait un article propre tellement elles sont fascinantes ! Elles sont les témoins de l’histoire du tourisme et de ses différentes phases, avec l’émergence des villégiatures touristiques, le boom induit par la démocratisation des transports à grande échelle, la prise de conscience des effets néfastes et la naissance d’alternatives. De quoi sera fait le tourisme de demain ?
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